Fabuloscope

Un jeune saltimbanque solitaire errant sur les chemins tombe de faiblesse. Il est recueilli dans un monastère. Pour 8 jours, le temps qu'il reprenne des forces. Le Péquelé apprécie d'être à l'abri, au calme, et de manger à sa faim, tandis que la campagne est en proie aux intempéries de l'hiver. Il veut se faire moine, d'autant qu'il s'attache à l'image de la Ste Vierge dans la chapelle. Le Père Abbé est sceptique quant à la capacité de Péquelé à renoncer à ses cabrioles. Mais il se laisse attendrir et il lui accorde 3 mois de noviciat. Arrive le printemps, le Péquelé ne tient plus en place. L'abbé s'en rend compte, il lui confie une tâche acrobatique : la taille des arbres du verger. Le Péquelé, en petite tenue, s'acquitte de la tâche avec plaisir. Avant de revêtir sa robe de moine, il cabriole tant qu'il peut, se croyant seul. Mais l'abbé l'a vu. Pourtant il lui accorde un dernier essai. Mais plus qu'un besoin physique d'éprouver son corps, c'est un élan sentimental face à la beauté du monde, une sorte d'action de grâce, sa manière à lui de remercier le Créateur. Les moines l'aiment bien, mais ils ne peuvent l'accepter comme moine au couvent. Malgré ses larmes, on renvoie le Péquelé sur les chemins avec sa besace et son tapis. Tout ému, le Père Abbé se rend à la chapelle. Le Péquelé y est entré furtivement. En guise de remerciement, il exécute ses plus jolis gambades devant la statue de la Ste Vierge. Sous les yeux du Père Abbé, un miracle se produit alors...Le Péquelé est resté au couvent, tel qu'il était.